AUX ENFANTS SANS ÉCOLE. 2014 de Patrick M
De la génération de l'école buissonnière1
Est née celle de l'esprit des Lumières
En cachette l'échange du savoir fleurissait
Protégé par la nature l'enfant allait étudier
De ces esprits éclairés unis
Enfin la révolution fit entendre sa mélodie.
La terreur trouva pour invention
La guillotine pour censurer l'opposition
À l'échafaud, à l'échafaud la démocratie !
Vive la république au régime de partie
Bonapartiste sans partage, régnant par la division
Brisant net cet élan en plein cœur de la Nation
Vers une mutualisation européenne.
Elle ne verra point le jour,
Selon Hugo : de cette incompétence à abdiquer du nationalisme régionale,
Jamais ! ces peuples ne feront qu'un,
De ce ciment qui pourtant mutualise ; la paix.
Des vers de la Fontaine, au sang Desmoulins, ça coulent à flot.
Juvénalienne eau vive qui exila Victor mais ne soignera pas les maux.
Entre les pattes de la propagande Républicaine d'extrême droite
Naissent depuis, des peuples engourdis par l'extrême gauche
Comme le dit la fable du lion, tyran des peuples rats
Tout ça, un beau jour finira.
Rongeant le maillage de cet amas de privilèges,
Réseaux de publicains sans florilège.
École buissonnière des bibliothéques fermé, sms, twitt, s.o.s, facebook
Les ateliers sociaux d'écritures tiennent le bon bout
Seul marche pied libre et gratuit vers un monde dématérialisé.
Qui sera la Première Démocratie Européenne,
Née d'un esprit d'entraide planétaire,
S’élevant, brisant la chape des parties qui empeste et publicain,
Déchaînée, enfin notre Jeunesse entrera dans le débat, par les belles lettres.
Tel "le poète effeuillant son rêve
Enfin au paradis des filles d’Ève"2
Note :
1.
L'éducation des filles au temps des Lumières - Martine Sonnet.Éditions du Cerf, 1987, P 295
2. Arsène Houssaye (1815-1896). Extrait du Recueil : La poésie dans les bois (1845).